Les sorcières peuvent-elles vraiment voler ?

L’image emblématique de la sorcière, la robe sombre, le chapeau pointu, le balai volant contre la lune des récoltes. Ce dernier point est peut-être le trait le plus connu des « sorcières » communes : elles volent sur un balai. D’où vient cela et qu’est-ce que cela signifie réellement ?

La question « Les sorcières peuvent-elles vraiment voler ? on peut répondre par un simple « oui ». Mais les faits et l’histoire qui se cachent derrière cette réponse pourraient vous surprendre. La première étape sur le chemin de la compréhension est de savoir qu’à cette époque, le balai (ou balai, chez les praticiens occultes) détenait un pouvoir iconique particulier.

Il représentait la femme dans sa place de pouvoir, il représentait le pouvoir féminin sur les hommes (notez la nature phallique du manche à balai), et bien sûr, il représentait la purification, à la fois physique et spirituelle.

« Mais comment en est-il arrivé à représenter le vol ? » Je vous entends demander ? Eh bien, il n’y avait pas que les sorcières qui avaient des balais, bien sûr, n’importe quelle famille que vous pourriez nommer en aurait au moins un, et elles occupaient une place spéciale dans les champs. Une fois les nouvelles cultures plantées, les serfs et les paysans sautaient dans les champs sur leurs balais, indiquant aux cultures la hauteur à atteindre. Cela donnerait également l’impression d’une fuite à quiconque l’apercevrait au mauvais moment.

Voilà donc le repère visuel, mais qu’en est-il du reste ? C’était sûrement une pratique courante et tout le monde ne serait pas assez stupide pour penser qu’il s’agissait d’un véritable VOL. Si vous pensiez cela, tant mieux pour vous ! L’étape suivante pour que les sorcières soient capables de voler était en grande partie liée à la projection astrale et à sa pratique.

La projection astrale étant bien sûr cette pratique où l’on quitte spirituellement son corps pour voyager ailleurs, que ce soit à travers ce monde, ou à proximité. De cette façon, les sorcières pouvaient très bien voler, comme indiqué, même si leur corps restait souvent froid et apparemment endormi jusqu’à leur retour.

Parfois, en se préparant à prendre un vol astral, les sorcières se préparaient à faciliter le passage avec des plantes psychoactives, celles qui aidaient à la séparation temporaire de l’âme du corps. Ce genre de chose était une pratique chamanique très courante.

Des plantes comme le champignon Amanita ou le cactus peyote ont servi à faciliter l’ouverture de la conscience des praticiens au voyage sur le plan astral. Ces voyages pouvaient souvent être longs et intenses, et s’accompagnaient de la terreur supplémentaire de ne pas être véritablement sous le contrôle du voyageur. Ils pouvaient choisir quand partir, mais rentrer à la maison n’était pas nécessairement quelque chose qu’ils pouvaient forcer.

Une autre méthode de fuite à la disposition des sorcières serait « l’emprunt ». L’emprunt est l’acte de coopter temporairement le corps d’un autre être vivant. Bien que cela puisse être fait avec force, il est préférable de le faire avec la permission de l’organisme hôte. Portant la forme d’un hibou, d’un faucon ou de toute autre créature aérienne qui les porterait en l’air, la sorcière planait dans les airs avec des ailes empruntées.

Évidemment, lorsqu’on demande si une sorcière peut voler, il faut faire attention à ce qu’elle entend par cette question. Ci-dessus, nous avons discuté un peu de l’histoire du balai, un peu de la projection astrale, et nous espérons avoir fait la lumière sur la capacité des sorcières à voler et sur la manière dont ce vol aurait été accompli si tel était le cas.

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